A synthesis about the Pompeian situation, from Le Monde.fr:
Nul ne sait depuis combien de temps ils sont là. Ils se prélassent
l'été à l'ombre d'un mur, se réfugient l'hiver dans le recoin d'une
villa. Ils sont une cinquantaine, peut-être plus. Les chiens errants ont
pris possession des ruines et nul, semble-t-il, n'a songé à les en
déloger. On a préféré les recenser, leur mettre un collier et leur construire
des niches. 130 000 euros ont été dépensés pour cette opération. De
temps en temps, un panneau en anglais et en italien rappelle aux
visiteurs qu'il est "interdit" de s'en approcher.
Peine perdue, ce sont les chiens qui suivent les touristes et non
l'inverse. Le matin, avant l'ouverture du site, ils se réunissent devant
l'entrée principale de Porta Marina et attendent les groupes de
visiteurs et les miettes de leur pique-nique, dont ils se nourriront
avant de continuer leur sieste.
Bienvenue à Pompéi, cité deux fois détruite. La première fois, le 24
août 79, lorsqu'un nuage de cendres craché par le Vésuve en éruption
recouvrit la ville et ses habitants. " Ce fut la nuit, non comme une nuit sans lune ou nuageuse, mais comme dans un espace clos, toutes lumières éteintes, écrit Pline le Jeune à son oncle Tacite. Tu aurais pu entendre
les cris perçants des femmes, les appels au secours des enfants, les
cris des hommes ; les uns recherchaient en criant des parents, d'autres
leurs enfants, d'autres encore leur conjoint, et tentaient de les
reconnaître à la voix." La deuxième, il y a deux cent cinquante
ans, lorsqu'elle fut systématiquement fouillée par les archéologues.
Depuis, un des plus grands sites archéologiques du monde, inscrit au
patrimoine de l'Unesco depuis 1997, se dégrade.
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