N. Monteix, N. Tran (eds), Les savoirs professionnels des gens de métier : études sur le monde du travail dans les sociétés urbaines de l’empire romain, Naples, Centre Jean Bérard, 2011 (Collection du Centre Jean Bérard, 37. Archéologie de l’artisanat antique ; 5) . [172 p. : ill. ; 30 cm]
ISBN 978-2-918887-09-6. 30 €
Sum up of the volume:
Les grands artisans l’appelèrent toujours maître, il n’en fut aucun de plus savant », affirme l’épitaphe célèbre d’un charpentier arlésien (CIL XII, 722). Reconnues par ses pairs, ses connaissances techniques devaient également transparaître dans ses réalisations disparues.
Si toute production – matérielle et immatérielle – est le fruit de la mise en œuvre d’un savoir, acquis par apprentissage et constitutif de l’identité sociale de ses détenteurs, il est possible d’éclairer l’artisanat romain sous un jour nouveau.
Croisant les approches, confrontant l'archéologie des techniques et l'histoire du travail, les contributions rassemblées dans cet ouvrage pluridisciplinaire ambitionnent de procéder à une redéfinition des notions d’artisanat et d’artisans moins fondées sur les types de productions que sur la connaissance et la maîtrise de gestes spécifiques à chaque métier.
Articles regarding Pompeii and/or Herculaneum:
N. Monteix, "De «l’artisanat» aux métiers. Quelques réflexions sur les savoir-faire du monde
romain à partir de l’exemple pompéien", p. 7-26.
H. Dessales, "Les savoir-faire des maçons romains, entre connaissance technique et disponibilité des matériaux. Le cas pompéien", p. 41-64.
D. Esposito, "Il sistema economico e produttivo della pittura romana. Esempi dall’area vesuviana", p. 65-85.
M. Flohr, "Exploring the limits of skilled craftsmanship: the fullonicae of Roman Italy", p. 87-99.
M. Pernot, "Quels métiers les arts des plombiers, bronziers et orfèvres impliquent-ils ?", p. 101-118.
ISBN 978-2-918887-09-6. 30 €
Sum up of the volume:
Les grands artisans l’appelèrent toujours maître, il n’en fut aucun de plus savant », affirme l’épitaphe célèbre d’un charpentier arlésien (CIL XII, 722). Reconnues par ses pairs, ses connaissances techniques devaient également transparaître dans ses réalisations disparues.
Si toute production – matérielle et immatérielle – est le fruit de la mise en œuvre d’un savoir, acquis par apprentissage et constitutif de l’identité sociale de ses détenteurs, il est possible d’éclairer l’artisanat romain sous un jour nouveau.
Croisant les approches, confrontant l'archéologie des techniques et l'histoire du travail, les contributions rassemblées dans cet ouvrage pluridisciplinaire ambitionnent de procéder à une redéfinition des notions d’artisanat et d’artisans moins fondées sur les types de productions que sur la connaissance et la maîtrise de gestes spécifiques à chaque métier.
Articles regarding Pompeii and/or Herculaneum:
N. Monteix, "De «l’artisanat» aux métiers. Quelques réflexions sur les savoir-faire du monde
romain à partir de l’exemple pompéien", p. 7-26.
H. Dessales, "Les savoir-faire des maçons romains, entre connaissance technique et disponibilité des matériaux. Le cas pompéien", p. 41-64.
D. Esposito, "Il sistema economico e produttivo della pittura romana. Esempi dall’area vesuviana", p. 65-85.
M. Flohr, "Exploring the limits of skilled craftsmanship: the fullonicae of Roman Italy", p. 87-99.
M. Pernot, "Quels métiers les arts des plombiers, bronziers et orfèvres impliquent-ils ?", p. 101-118.
No comments:
Post a Comment